Espace Comédia - théâtre de la Méditerranée, Toulon

Ce concert-conférencetout public s’inscrit dans le cadre d’un dispositif INES (initiatives Educatives Scolaires) du lycée Dumont d’Urville en partenariat avec le Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur et d’une résidence des artistes accompagnée par la professeure de musique du lycée Dominique Dragacci-Libbra. La communication, la logistique et le programme de salle seront réalisés par des élèves du lycée qui interviendront également pour la présentation des œuvres au programme.

Dans le cadre d’une résidence des artistes au Lycée Dumont d’Urville

 

Présentation

Piano Frantz Baronti 

Piano Bertrand Massei 

 

Conférencière Coline Miallier 

Piano Nathalia Milstein

Piano Adi Neuhauss 

Piano Sélim Mazari 

Violon Maria Milstein 

 

Lieu de représentation

Claude Debussy  Préludes Livres 1 et 2

(Ce qu’a vu le vent d’Ouest, La Cathédrale engloutie, Bruyères, General Lavine – eccentric, Canope, Feux d’Artifices, Voiles, Le Vent dans la plaine, La Danse de Puck, Brouillards, La Puerta del Vino, Les Fées sont d’exquises danseuses, Ondine)

 

A la lecture des post-titres des Préludes de Debussy, on comprend qu’il nous invite à un voyage musical et poétique grâce à la magie de son écriture pianistique. Réfractaire à l’académisme du Conservatoire, Debussy a commencé à s’exprimer au piano dans les parties pianistiques de ses mélodies composées dès ses 16 ans, sur des poèmes de Baudelaire, Rimbaud et Verlaine qui ont forgé cette capacité à l’évocation poétique.

Les 24 Préludes, en hommage à Chopin dont il admirait la capacité à créer des images et des émotions avec son seul piano, sont composés dans les années 1910-1912 alors qu’il est devenu l’emblème de la musique symboliste française, et publiés en deux cahiers par son ami l’éditeur Durand.

Artiste secret, Debussy préférait confier la création publique de ses partitions à son camarade de Conservatoire, le grand pianiste Riccardo Viñes. Debussy disait « Quand on n'a pas les moyens de se payer des voyages, il faut suppléer par l'imagination. » [Monique Dautemer]